Le 17 septembre 2012, la première Réserve de Vie Sauvage ® est créée au cœur d’un vaste massif boisé à la biodiversité exceptionnelle : le massif du Grand Barry. Ces 105 hectares de bois et de landes situés sur la commune de Véronne dans la Drôme sont destinés à évoluer paisiblement.
En continuité avec le massif du Vercors, au nord, le massif du Grand Barry est bordé à l’ouest par le Rieussec, une petite rivière à régime torrentiel et riche en écrevisses à pattes blanches, au sud et à l’est par la rivière Drôme qu’il domine de plus de 800m. Le relief pyramidal est souligné par de formidables barres de falaises calcaires qui forment un «Y» presque parfait, centré au cœur du massif – crête du Grand Barry, falaises de Vercheny-Pontaix et crête de Vercheny-Espenel.
Au fil des ans, grâce à ses généreux donateurs et un travail de sensibilisation du voisinage, l’ASPAS parvient à acquérir et protéger d’autres parcelles adjacentes. Petit à petit, le Grand Barry s’agrandit : fin 2024, la superficie totale atteint les 172 hectares.
En intégrant dès son inauguration le réseau Rewilding Europe en février 2014, elle devient l’un des rares exemples en France de véritable protection de la vie sauvage. La Réserve de Vie Sauvage ® du Grand Barry a été obtenue grâce à un appel à don auprès de ses généreux membres (406 donateurs et adhérents ASPAS) et grâce au soutien de trois fondations amies: la fondation « Pour une Terre Humaine », la fondation «Brigitte Bardot» et la fondation «Bourdon».
Cet espace comporte très peu de chemins permettant de le traverser afin de préserver la quiétude de la faune qui y vit. Si vous souhaitez vous reconnecter à une nature sauvage, vous pouvez demander le plan d’accès de la réserve via notre formulaire de contact.
Commune de Véronne (DROME)
La réserve de Vie Sauvage ® du Grand Barry en images
Plusieurs fois dans l’année, l’ASPAS se rend sur le terrain et effectue un suivi faunistique des populations présentes sur le site. Découvrez en images la richesse et la beauté de cet espace!
Espèces présentes sur la RVS
Invertébrés
Six espèces de Zygènes, trois espèces d’Ascalaphes, trois espèces de Cigales, des papillons comme la Proserpine et le Damier de la Succise…
Flore
Chênaie à chênes pubescents, à Buis et à Pins sylvestres. Plus d’une vingtaine d’espèce d’Orchidées et trois espèces remarquables comme la Bufonie paniculée, la Joubarbe du calcaire et le Millepertuis à feuilles d’hysope…
Reptiles
Lézard vert, Lézard des murailles, Lézard ocellé, Couleuvre verte-et-jaune, Couleuvre vipérine, Couleuvre d’esculape, Vipère aspic, Coronelle girondine…
Mammifères
Cerf élaphe, Chevreuil, Chamois, Sanglier, Renard, Blaireau, Martre, Fouine, Hermine, Genette, Loup…
Oiseaux
Alouette lulu, Fauvette passerinette, Bruant ortolan, Engoulevent, Grand corbeau, Sitelle torchepot, Pic vert, Pic noir, Aigle royal, Faucon pèlerin, Faucon crécerelle, Circaète Jean-le-Blanc, Bondrée apivore, Grand-duc d’Europe…
Jacques Perrin
Premier parrain des Réserves de Vie Sauvage®
En dehors de sa brillante carrière de comédien, Jacques Perrin était le producteur de documentaires destinés à présenter à un large public les richesses et les beautés de la nature : Le Peuple singe (1989), Microcosmos (1995), Le Peuple migrateur (2001), Océans (2010) et Les Saisons (2016), une épopée sensible qui raconte la longue et tumultueuse histoire commune qui lie l’homme et les animaux. Il était aussi réalisateur, avec Jacques Cluzaud, des trois derniers. Sollicité par Gilbert Cochet, conseiller scientifique pour le film Les Saisons et administrateur de notre association, il avait tout naturellement accepté de devenir le parrain des Réserves de Vie Sauvage® de l’ASPAS. Jacques Perrin nous a quittés en avril 2022 et laisse derrière lui un héritage culturel et philosophique dont l’ASPAS continuera de s’inspirer.
« Sachons accepter ces espaces sauvages qui échappent à nos règles, à nos calculs et qui ne répondent ni à nos exigences de rentabilité ni à nos critères esthétiques. L’homme a besoin de l’imprévisibilité du monde vivant. »
L’équipe bénévole
Les bénévoles, qu’ils soient sentinelles ou gardes particuliers, fréquentent les pentes du massif afin de contrôler le respect de la Charte. La principale problématique sur le site est la chasse qui s’effectue sur des parcelles avoisinant celles de la RVS.
Qu’attendez-vous pour passer à l’action à nos côtés ?