Vigilance et discrétion sont les maîtres mots

Un tel projet demande beaucoup de travail de prospection, visite, étude, préparation, montage juridique, montage financier et surtout beaucoup de discrétion pour trouver le plus beau site et éviter d’attirer trop l’attention de personnes qui voudraient s’y opposer.

Si vous apprenez la mise en vente de milieux naturels riches, n’hésitez pas à nous contacter. L’ASPAS a ouvert une ligne budgétaire spécifique pour le financement de ces acquisitions.

Un terrain, certes, mais pas n’importe lequel !

© R. Collange

L’ASPAS recherche surtout des grands espaces. À moins d’un caractère exceptionnel (falaise, grotte, milieu humide, présence d’espèces remarquables…), les terrains de moins de 60 ha ne sont pas nos priorités. En-dessous de ces surfaces, le développement de grands cervidés ou ongulés ou de grands carnivores n’est qu’anecdotique. Au mieux, il s’agit de corridor, une zone de passage permettant l’accès à d’autres ressources, à d’autres milieux. Or, la volonté de l’ASPAS est de protéger ces animaux des activités néfastes pour leur survie. Une petite Réserve faisant office de lieu de passage ne permet pas d’assurer l’entière protection des espèces contre la chasse notamment.

L’ASPAS recherche avant tout des terrains sauvages, de préférence d’un fort intérêt ou d’un fort potentiel biologique tels que les zones humides, les forêts, les falaises, les landes, les cols migratoires, etc. Chaque acquisition est précédée d’une étude de terrain où nous examinons la situation géographique, la surface, le prix, les possibilités d’extension et les usages locaux passés et actuels.

Un terrain, certes, mais pas n’importe lequel !