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Suite au reportage diffusé par France 2 au JT de 20h, jeudi 19 novembre, l’ASPAS souhaite corriger certaines affirmations erronées des journalistes et intervenants.

« Pour protéger l’environnement, une association a acheté 500 hectares de terrain du Vercors, dans la Drôme. L’objectif : en faire une réserve de vie sauvage dans laquelle plus personne ne rentre. »

RÉPONSE DE L’ASPAS : les humains ont toute leur place dans les Réserves de Vie Sauvage® de l’ASPAS, à condition de laisser à la maison fusils et tronçonneuses et de rester sur les sentiers balisés.

Dans le cas de la Réserve du Vercors, les conditions actuelles ne nous permettent pas de faire tomber les clôtures de la partie grillagée, un ancien enclos de chasse grand de 250 hectares, car s’y trouvent toujours des animaux sauvages exogènes importés là par l’ancien exploitant de chasse.

L’objectif à terme de l’ASPAS est bien de laisser les humains parcourir l’intégralité de ce site, quand une solution sera trouvée pour replacer ces animaux dans des sanctuaires d’accueil où ils pourront vivre tranquillement jusqu’à leur mort naturelle sans crainte d’être chassés.

Quant à l’autre partie du site (250 hectares également), le reportage de France 2 n’en parle pas, or elle n’est pas clôturée et elle est librement accessible aux promeneurs depuis plusieurs mois, via un chemin balisé.

« Valéry Vassal, éleveur laitier bio ne décolère pas, car un accord avec l’ancien propriétaire du domaine lui permettait de faucher les prairies et d’assurer ses réserves de fourrage. C’est désormais terminé. »

RÉPONSE DE L’ASPAS : il n’y avait aucun accord écrit entre cet agriculteur et l’ancien propriétaire. C’est l’exploitant de l’enclos de chasse qui, pour faciliter le lâcher et la chasse de faisans et de perdrix, demandait à M. Vassal de faucher les prairies. Les animaux importés dans l’enclos pour les trophées étaient alors nourris artificiellement avec des grains de maïs. En rachetant ce domaine, l’ASPAS a sauvé tous ces animaux d’une mort cruelle et certaine. Pour que le milieu retrouve doucement sa naturalité, le nourrissage artificiel a été arrêté. Sangliers et cervidés présents sur le site profitent donc de ces prairies pour trouver leur nourriture naturellement, et de ce fait ils permettent l’entretien naturel de ces milieux ouverts.     

Alain Baudoin, éleveur : « Pour nous c’est du territoire qui est perdu pour le pastoralisme »

RÉPONSE DE L’ASPAS : Il n’y a jamais eu de pastoralisme sur ce territoire, constitué essentiellement de forêt. Pour le reste, l’ASPAS tient à rappeler à ses détracteurs qu’elle n’est propriétaire que de 0,1% du territoire de la Drôme, soit un minuscule confetti à l’échelle du département, et que ses actions reconnues d’utilité publique sont une réponse concrète et urgente à la crise écologique subie par l’ensemble de la communauté des vivants, insectes, oiseaux, mammifères et humains compris.

Un grand merci à vous tous qui avez soutenu notre projet ! Pour continuer à soutenir l’ASPAS dans sa démarche de protection des milieux naturels, c’est ici : https://aspas-reserves-vie-sauvage.org/faire-un-don/